On ne peut être partout à la fois …. Pas possible de jouer les Robinsons à la plage et les touristes en ville en même temps. Alors pendant notre séjour dans le nord, nous n’avons eu qu’un petit aperçu de Diego Suarez, ou Antsiranana, capitale de la région « Diana ».
A deux reprises, nous nous sommes promenés dans la ville, dans la partie « française », essentiellement la rue Colbert, artère principale qui traverse la ville où les traces de l’époque coloniale sont bien visibles. De nombreux bâtiments, décrépits ou entretenus présentent une architecture coloniale qui donne son charme à la ville.
En bas de la rue, nous avons découvert l’hôtel de la Marine, qui fut visiblement un des plus bel établissement de la ville. Il a accueilli des voyageurs jusque dans les années 80 mais a été détruit par le cyclone de 1984. Ce qui en reste menace de s’effondrer mais l’architecture du lieu, ajoutée à la lumière du matin, la vue sur la baie et les fresques peintes sur les murs par des artistes de rues en font un lieu que j’ai beaucoup aimé. Juste à côté un petit square offre un panorama sur la baie. Quel que soit le point de vue, cette baie est vraiment magique et je ne me suis pas lassée de l’observer à chaque fois que cela s’est présenté.
Nous avons aussi passé une soirée au Jardin Tropical. C’est un endroit inclassable. Son nom indique bien ce que l’on peut y trouver mais le lieu est plutôt inattendu. Trouver un jardin à la végétation luxuriante, en pleine rue « pavillonnaire » est plutôt étonnant. En fait, ce jardin a été installé sur les ruines d’une maison coloniale : arbres, lianes, fleurs odorantes et colorées, fruits tropicaux, herbes aromatiques, crocodiles, crabes, écrevisses et camarons… un bel échantillon de la faune et de la flore malgache !
La soirée « slam » se déroulait dans le cadre du festival « Stritarty » organisé par l’Alliance Française de Diego. Durant une semaine, la ville met à disposition des street-artistes des lieux pour qu’ils laissent libre cours à leur créativité. Ainsi, à de nombreux endroits de la ville, il est possible de trouver une oeuvre peinte.
Ce soir-là, nous avons d’abord visionné un film, projeté en plein air, retraçant l’itinéraire de jeunes artistes ou sportifs malgaches : des chorégraphes, une slameuse, des skateurs cherchant à fabriquer un skate 100 % malgache et un artiste plasticien utilisant l’accumulation d’objets de récupération pour ses créations. Passionnant et nous dévoilant un pan de la culture malgache contemporaine dont nous ignorons tout.
Ensuite 3 slameurs sont venus sur scène déclamer leurs textes. J’ai beaucoup apprecié la prestation de Kaporal et sa façon de dénoncer sans désigner, à demi-mots. Mais des mots choisis et porteurs de sens. Je vous invite à consulter les liens suivants pour avoir un aperçu de ses performances et de la force de ses textes.
https://www.youtube.com/watch?v=rgTpWmwOGQ8
https://www.youtube.com/watch?v=UOhdd5l_PzA
Un clip de Caylah, slameuse
https://www.youtube.com/watch?v=ANh88G2Odbo
La bande annonce du festival stritarty 2017
Encore bravo à « Grande S » de nous faire partager vos belles « échappées ».
Bravo aussi pour ce bel article sur une partie de l’histoire de la Grande Île : La montagne des Français.
Vraiment, j’aime et j’apprécie.
Bises à toi et aux « Deux V ».
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En vrai, ce sera encore mieux …
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Ah je ne me lasse pas de te lire ! Et quelles belles photos !
Je trouve que le personnage du graphe a un petit coté « Grand V » en brun 😉
Bisous
PS : un peu de fraicheur pour vous, 4°C ce matin…brrrr !!
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Merci beaucoup, ça fait plaisir !
Pour la fraîcheur, nous devrons nous contenter de l’imaginer pour le moment …
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Génial ce Kaporal!
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