A la plateforme Tsaramandroso, se trouve le marche des fripes. Il est très bien organisé.
Les vendeurs achètent des « balles » de 60 kilos de vêtements, en provenance de France, des Etats-Unis, d’Australie, de Thaïlande, de Chine … de loin… Certaines sont triées par type de vêtement et d’autres sont « en vrac ». Mais sur le marché chaque vendeur est spécialisé dans un genre d’article.
On peut s’habiller intégralement là-bas. Évidemment l’état des vêtements est inégal mais nous avons déjà fait de belles trouvailles : des robes, beaucoup de shorts de bain, des tee-shirts … La dernière fois que j’y suis allée, il y avait une ambiance particulière. Un peu comme une atmosphère de soldes en France. Peut-être était-ce la perspective de la fête nationale du 26 juin ? Une frénésie, les cris des vendeurs … cela faisait presque une musique.
Je remarque aussi qu’il y a une « saisonnalité » des arrivages. Par exemple, en ce moment, les pulls, les manteaux, les anoraks, les pantalons et les grosses chaussettes sont de sortie. Oui ! Parce qu’en ce moment, il fait « froid ». C’est ce que disent les gens. Ils ne disent pas « frais » mais « froid ». Et à Tana, il fait « très froid ». Nous verrons cela dans quelques temps.
C’est le saison sèche, il n’a pas plu depuis avril et ce sera ainsi jusqu’à octobre/novembre. Avec la sécheresse vient la fraîcheur. Nous dormons parfois sans ventilateur, la fenêtre fermée et avec deux draps ( oui 2 ! ) pour nous réchauffer un peu.
Le matin, pour le trajet en moto, le foulard est indispensable ainsi que le vêtement à manches longues. En arrivant en classe, le thermomètre n’indique plus 30°C mais 23°C… Bref, il fait frais ! Et c’est un très bon entraînement avant notre retour en France pour les grandes vacances.
—
J’aimeJ’aime